… Léo,un enfant curieux qui aimait poser des questions sur tout. Une nuit, alors qu’il feuilletait un livre sur l’espace, il tomba sur une image étrange : un ciel noir traversé de lumières vertes et violettes, comme une grande vague de couleurs. Intrigué, il se tourna vers son grand-père.
— Grand-père, que sont ces lumières dans le ciel ?
Son grand-père sourit et se réinstalla dans son fauteuil.
— Ah, mon fils, ce sont les aurores boréales. Ce sont des lumières magiques qui apparaissent dans le ciel des pays du nord, où il fait très froid.
Léo ouvrit grand les yeux.
— Magique ?
—Pas exactement, expliqua son grand-père, mais ils ont quelque chose d’extraordinaire. Vous voyez, notre Terre est protégée par un bouclier invisible. Il nous protège d’un vent très fort venant du Soleil.
— Le vent du soleil ? Mais c’est trop loin !
— Oui, très loin, mais il envoie constamment de petites particules, comme de minuscules grains de poussière invisibles, qui voyagent dans l’espace à grande vitesse. Lorsqu’ils s’approchent de la Terre, notre bouclier les arrête. Mais parfois, certaines particules parviennent à glisser vers les pôles, au nord et au sud. Là, ils entrent en collision avec l’air de notre planète et… BAM ! Ils illuminent et colorent le ciel.
Léo imaginait déjà le vent solaire frappant la Terre et rebondissant comme un grand feu d’artifice.
—Et les aurores boréales sont toujours vertes ?
— Pas toujours, répondit son grand-père. Le vert est la couleur la plus courante, mais on peut parfois voir des violets, des bleus ou même des rouges.
Léo était stupéfait.
— J’adorerais en voir un en personne !
— Alors il faudra que tu voyages. En Islande, en Norvège ou encore au Canada, on peut souvent les apercevoir, surtout en hiver. Mais il faut être patient et attendre une nuit très noire.
Léo regarda par la fenêtre. Il n’y avait pas d’aurores boréales cette nuit-là. Mais il se promit qu’un jour il verrait ce spectacle magique de ses propres yeux.
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